Politique

L’opposition kenyane appelle à une nouvelle journée de mobilisation contre le gouvernement le 26 juillet

L’opposition kenyane organise une nouvelle journée de mobilisation contre le gouvernement en signe de protestation contre le coût de la vie, a indiqué samedi à l’AFP un porte-parole de son chef, après trois jours consécutifs de protestations qui ont rencontré un écho mitigé cette semaine, l’opposition, qui a appelé huit fois à la mobilisation depuis mars, a organisé cette semaine trois jours consécutifs de manifestations contre le gouvernement du président William Ruto.

Après des activités largement arrêtées dans le pays mercredi, avec des incidents enregistrés dans plusieurs villes et la fermeture d’écoles dans les trois plus grandes villes, la vie est revenue à la normale jeudi et vendredi, malgré quelques affrontements entre policiers et manifestants dans le bidonville de Kibera à Nairobi, « Il y aura une nouvelle journée de mobilisation mercredi prochain », a déclaré à l’AFP Denis Onyango, porte-parole du leader de l’opposition Raila Odinga, qui considère toujours les élections de 2022 comme « volées », sans plus de précisions, les précédentes manifestations de mars, avril et juillet, parfois interdites par les autorités, ont été témoins d’actes de pillages et de violences ayant entraîné la mort d’une vingtaine de personnes, selon des sources officielles, la Commission indépendante de surveillance de la police, composée de 29 organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, a dénoncé la « répression non officielle » menée par les forces de sécurité, soulignant qu’elle avait documenté 27 « exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires » de manifestants pour le seul mois de juillet.

Les appels au dialogue entre Ruto et Odinga se sont multipliés ces derniers jours, notamment de la part des Nations unies, du secrétariat du Commonwealth et des grands médias kenyans, l’opposition accuse le gouvernement de réprimer brutalement le mouvement pour le dissuader. Mercredi, plus de 300 personnes ont été arrêtées, selon le ministère de l’Intérieur, vendredi, le domicile du fils de l’ancien président Uhuru Kenyatta, qui a été l’adjoint de Ruto pendant dix ans, a été perquisitionné. Le ministère de l’Intérieur a déclaré que les autorités recherchaient des armes.

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