Politique

L’Amérique s’engage à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le coup d’État militaire

Le secrétaire d’État, Anthony Blinken, a passé un appel téléphonique avec le président du Niger, Mohamed Bazoum, dont le pays a été soumis à un coup d’État militaire, et a souligné l’engagement des États-Unis à œuvrer pour rétablir pleinement l’ordre constitutionnel, une autre conversation a eu lieu entre Blinken et la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, alors qu’ils discutaient de l’accélération des efforts conjoints pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, dans une affaire connexe, le Conseil de sécurité de l’ONU a fermement condamné la tentative de changement anticonstitutionnel de l’autorité légitime au Niger et a appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du président du pays, Mohamed Bazoum.

Dans un communiqué, le conseil de 15 membres a appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du président de la République démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, et a souligné la nécessité de protéger Bazoum, sa famille et les membres de son gouvernement, et les militaires de l’armée nigérienne ont annoncé, plus tôt, l’isolement du président du pays, Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières et l’imposition d’un couvre-feu, le général Abd al-Rahman Chiani, chef de la garde présidentielle détenant Bazoum, est apparu vendredi à la télévision pour lire une déclaration en sa qualité de chef du Conseil national pour la protection de la patrie, le conseil militaire qui a renversé Bazoum. Après cela, Chiani a été déclaré chef de l’État, Chiani a justifié le putsch, par la « détérioration de la situation sécuritaire » au Niger, qui fait face à des actes de violence derrière lesquels se cachent des groupes armés.

Deux collaborateurs du président détenu, Mohamed Bazoum, ont démenti les déclarations du nouveau chef du conseil militaire. Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, Daouda Takopakoy et Omar Moussa ont dénoncé ce qu’ils considéraient comme « un coup d’intérêt personnel justifié par des arguments issus exclusivement des réseaux sociaux », les deux hommes ont exprimé leur volonté de « répondre à certains mensonges fabriqués par les putschistes », en référence à la première déclaration faite vendredi par le chef du conseil militaire, Abd al-Rahman Chiani, à la télévision nationale.

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