Politique

Soutien international aux sanctions de la « CEDEAO » et le dirigeant tchadien fait la médiation avec les putschistes au Niger

La Grande-Bretagne a déclaré qu’elle condamnait les tentatives de saper la démocratie, la paix et la stabilité au Niger. Elle a déclaré que le pays soutenait la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans ses efforts pour rétablir la stabilité au Niger, selon un communiqué du gouvernement britannique, de son côté, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a salué dimanche les décisions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

« Nous nous joignons à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et aux dirigeants régionaux pour demander la libération immédiate du président Mohamed Bazoum et de sa famille et le retour de toutes les fonctions de l’État au gouvernement légitime et démocratiquement élu », a déclaré Blinken dans un communiqué, dans une affaire connexe, deux sources de la présidence nigériane ont déclaré que le président tchadien Mohamed Idriss Deby s’était porté volontaire pour parler aux chefs militaires au Niger et faire rapport au président nigérian Paula Tinubu, chef du Bloc régional ouest-africain (CEDEAO), Deby, arrivé au pouvoir en 2021 après un coup d’État, a rencontré Tinubu en marge d’un sommet d’urgence de la CEDEAO dans la capitale nigériane, Abuja. « Le président tchadien s’est porté volontaire lors de la réunion bilatérale pour aller parler à la junte au Niger et soumettre un rapport », a déclaré une source présidentielle à Reuters. La télévision d’État au Niger a montré Deby arrivant et les rencontrant.

Deby est le premier dirigeant étranger à se rendre au Niger depuis le coup d’État, et il a rencontré le chef adjoint du conseil militaire, le général Salifu Modi. On ne sait pas s’il s’entretiendra avec le général Abd al-Rahman Chiani, chef de l’unité de la garde présidentielle qui s’est autoproclamé nouveau dirigeant du Niger, le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, s’est présenté lors d’une rencontre qu’il a eue dimanche soir dans la capitale nigérienne, avec le président Mohamed Idriss Deby Itno. C’est la première fois que Bazoum apparaît après le coup d’État, bien qu’un certain nombre de dirigeants et de responsables régionaux et internationaux l’aient contacté par téléphone depuis l’annonce de son limogeage.

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