L’AFP a rapporté que des coups de feu ont été entendus tôt mardi matin près d’une base aérienne dans le centre de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, selon l’agence, des coups de feu ont été entendus vers 00h45 heure locale au cœur de la ville, 10 mois après le deuxième coup d’État du pays en moins d’un an, et au milieu des combats contre des militants liés à al-Qaïda et à « l’ISIS » organisation qui ravage ce pays d’Afrique de l’Ouest. On ne savait pas immédiatement ce qui avait causé la fusillade.
Le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir au Burkina Faso en septembre 2022 après avoir renversé le général Paul Henry Sandaugo Damiba, qui a à son tour renversé le dernier président élu du pays, Roch Marc Christian Kaboré, en janvier de la même année, le motif derrière les deux coups d’État était la colère face à l’échec des forces de sécurité à arrêter la rébellion armée, qui a fait des milliers de morts depuis son expansion depuis le Mali voisin en 2015, cela survient quelques heures seulement après que le Burkina Faso et le Mali ont annoncé leur opposition aux sanctions du groupe « CEDEAO » contre le Niger, et à toute intervention militaire contre lui, dans le contexte du coup d’État militaire qui s’y est déroulé.
Et des soldats de l’armée nigérienne ont annoncé, aux premières heures du matin du 27 juillet dernier, à la télévision d’État, l’isolement du président du pays, Muhammad Bazoum, et sa détention dans sa résidence, la fermeture des frontières et l’imposition d’un couvre-feu, soulignant qu’ils avaient décidé de mettre fin au régime actuel après la détérioration de la situation sécuritaire et la mauvaise gestion économique du pays.