L’assassinat d’un haut responsable des services de renseignements algériens a mis en lumière l’intense conflit interne entre des factions pro-françaises et pro-russes au sein de l’armée algérienne. Ce conflit a atteint un niveau de violence où certains sont passés à l’acte, résultant d’oppositions d’intérêts entre les courants pro-France et pro-Russie. Ce clivage correspond aux tendances géopolitiques est-ouest au sein de l’armée. Récemment, (M.S), chef de l’équipe anti-espionnage de la sixième région militaire, a été tué avec six de ses collègues près de la frontière malienne, mais les détails restent flous.
Ces affrontements internes, entre les pro-France et pro-Russie, se déroulent dans un contexte de chaos sécuritaire et militaire dans le sud algérien, où diverses factions aux objectifs divergents rendent incertain le succès de l’armée algérienne dans ses batailles. Les affrontements exacerbent ces doutes, notamment après la sanglante journée qui a coûté la vie à un officier supérieur du renseignement militaire, à six collègues, à trois civils et à une vingtaine de membres de groupes terroristes affiliés au renseignement algérien.
Selon des sources militaires, des bataillons liés aux partisans français ont dû se retirer de leur quartier général contrôlé par les partisans russes, après l’arrivée de mercenaires du groupe Wagner en provenance du Mali pour soutenir ces derniers. Sous la pression de ces mercenaires, un accord a été conclu pour le retrait des partisans français. La situation a soulevé des inquiétudes quant à l’exploitation par des groupes terroristes des combats en cours pour étendre leur influence vers l’est, à la frontière libyenne, générant ainsi un chaos potentiellement transformateur pour l’Algérie.
Ces affrontements internes ne sont pas nouveaux, puisqu’une rivalité similaire avait éclaté dans les années 90 en raison de luttes pour le pouvoir et les ressources pétrolières.