Le chef de l’opposition au Burkina Faso, Zephyrin Diabre, a admis sa défaite aux élections présidentielles qui ont eu lieu dimanche dernier, après que les résultats préliminaires aient montré que le président Roch Kabore avait gagné par une marge confortable.
Selon le chef de la Commission électorale indépendante, Newton Ahmed Barry, Kabore a remporté 57,87% des voix, suivi d’Eddie Compuego, le candidat du parti de l’ancien président Blaise Compaoré, qui a obtenu 15,48% et le chef de l’opposition Zephyrin Diabre est arrivé à la troisième place avec 12,46%.
Kabore a déclaré dans un tweet que son rival, l’ancien ministre des Finances Zeferin Diabri, l’avait rencontré vendredi soir pour le féliciter de cette victoire.
Le président réélu, après avoir annoncé sa victoire, s’est engagé à «tout mettre en œuvre pour que, grâce à un dialogue permanent, nous puissions œuvrer à la paix et à la croissance dans le pays».
Dans un discours prononcé par le siège de son parti «Mouvement populaire pour le progrès» à Ouagadougou, Kabore a ajouté: «Les problèmes de sécurité, les problèmes de réconciliation nationale, de développement et d’amélioration des conditions de vie de la population sont des problèmes connexes que nous aborderons dans les plus brefs délais».
Kabore a précédemment occupé plusieurs postes de direction au sein du pays africain, y compris le poste de Premier ministre du Burkina Faso entre 1994 et 1996, et de président du Parti du Congrès pour la démocratie et le progrès, et président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso de 2002 à 2012.
Kabore est né le 25 avril 1957 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, alors appelée Haute-Volta. Il est le fils de Bella Charles Kabore, ancienne ministre et vice-gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
