Politique

L’Amérique refuse de qualifier la situation au Niger de coup d’État et appelle à une solution pacifique

 

La porte-parole du département américain de la Défense (Pentagone), Sabrina Singh, a déclaré que l’administration du président américain Joe Biden était attachée à une solution diplomatique, elle a déclaré que le Niger est un partenaire qu’elle ne veut pas perdre.Singh a refusé de qualifier la prise de contrôle de coup d’État, mais a déclaré que cela « ressemblait certainement à une tentative de coup d’État », dans le même ordre d’idées, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a indiqué qu’il s’était entretenu avec la présidente nigériane Paula Tinubu de la situation actuelle au Niger.

Dans un tweet, Blinken a déclaré avoir appelé le président Tinubu « pour féliciter son leadership de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et discuter des efforts conjoints pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger », cet appel était le troisième en trois semaines entre de hauts responsables américains et Abuja depuis que les putschistes ont pris le pouvoir dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, selon un communiqué publié par le porte-parole officiel du département d’État américain, Matthew Miller, Blinken a salué le rôle de leadership du président Tinubu lors du deuxième sommet extraordinaire organisé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 10 août à Abuja, le la situation au Niger, le communiqué a déclaré que Blinken « a souligné l’importance de la pression continue sur le Conseil national pour la protection de la patrie (l’armée au pouvoir au Niger) afin de rétablir l’ordre constitutionnel et de libérer le président (élu) Mohamed Bazoum et sa famille ».

Les États-Unis font partie d’un groupe de pays occidentaux qui ont des bases militaires au Niger, considérées comme importantes pour lutter contre la propagation de l’insurrection dans la région du Sahel, sous le règne de Bazoum, le Niger est resté un allié occidental, et les États-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie y avaient stationné des troupes en vertu d’accords avec le gouvernement civil désormais déposé.

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