Politique

Le Président de Guinée Bissau renforce son équipe de protection et le Président de Zambie lance un avertissement fort

Le président zambien Hakainde Hichilema a mis en garde les éventuels putschistes contre la menace qui pèse sur la gouvernance démocratique et la stabilité dans ce pays d’Afrique australe, on ne sait pas exactement pourquoi cet avertissement a été lancé, mais il fait suite à plusieurs récents coups d’État en Afrique occidentale et centrale et à des plaintes dans le pays concernant le coût de la vie élevé. « A nos collègues qui pensent que nous avons honte d’être bons et qu’ils peuvent enfreindre les lois et envisager une prise de contrôle illégale du gouvernement, y compris un coup d’État antidémocratique… nous venons pour vous », a-t-il déclaré.

Hichilema, qui a remporté une victoire écrasante sur le président sortant en 2021, a fait ces remarques lors d’une visite à Kanyama, une banlieue de la capitale, Lusaka. Il a reconnu la hausse des prix des denrées alimentaires et a déclaré que le gouvernement s’attaquait à ce problème. Cela implique notamment de mettre un terme à la contrebande du maïs cultivé en Zambie vers d’autres pays et de garantir que les meuniers reçoivent un prix équitable, a écrit le président sur Facebook après sa visite à Kanyama, depuis son indépendance en 1964, la Zambie n’a jamais connu de régime militaire, même si plusieurs tentatives de coup d’État ont échoué, dans le même ordre d’idées, le président de Guinée-Bissau, Amaru Sissoko Embalo, a déclaré que « les coups d’État perpétrés par les agents de sécurité présidentielle sont devenus monnaie courante », ajoutant dans un communiqué de presse que « toute démarche suspecte entraînera une réponse appropriée ».

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La déclaration de Sissoko intervient en marge de la prise de fonction et de la prestation de serment de deux généraux au palais présidentiel de Bissau, l’un occupant la présidence de la sécurité présidentielle, tandis que le second dirige le cabinet présidentiel, Sissoko avait nommé il y a quelques jours les généraux Thomas Djassi et Horta Enta pour renforcer son équipe de protection, peu après deux coups d’État militaires au Niger et au Gabon.

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