Politique

Le tribunal électoral du Nigeria confirme la victoire de Bola Tinubu à la présidentielle

La Cour électorale présidentielle du Nigeria a rejeté les appels des rivaux de l’opposition contre la victoire de Bola Tinubu lors des élections contestées de février, les juges du tribunal composé de cinq membres ont lu à tour de rôle les verdicts pendant plus de 11 heures, rejetant point par point les requêtes individuelles d’Atiku Abubakar et Peter Obi.

Le juge Haruna Tsamani a déclaré que la requête d’Obi était « sans fondement » et qu’« aucune preuve suffisamment fiable n’avait été présentée » pour étayer les allégations d’actes répréhensibles. Tasmani a déclaré que les allégations d’Atiku concernant le trucage des votes étaient « extrêmement faibles » et a rejeté son argument selon lequel Tinubu n’était pas éligible à la présidence. « Les pétitions sont rejetées par la présente », a déclaré Tasmanian, le juge Tsamane a également déclaré : Les requérants n’ont pas précisé dans quelles unités de vote ils prétendaient que la fraude avait eu lieu…, et les requérants n’ont fourni aucune preuve fiable pour étayer leurs allégations de suppression de votes dans leurs fiefs…, et la Commission électorale n’était pas obligée d’envoyer les résultats par voie électronique, et le fait de ne pas télécharger de photocopies des résultats des unités de vote en temps réel n’invalide pas l’élection.

Le parti travailliste d’Obi a rejeté la décision dans un communiqué et a déclaré qu’il annoncerait les prochaines étapes après une réunion avec des avocats. Dans une déclaration depuis l’Inde, où il se prépare à participer au sommet du G20, Tinubu a salué la décision du tribunal et a exhorté ses rivaux et leurs partisans à soutenir son gouvernement, un porte-parole présidentiel a déclaré que le président Tinubu avait accueilli la décision « avec un sens aigu de la responsabilité solennelle et une volonté de servir tous les Nigérians ». « [Cela] reflète la maturation continue du système juridique du Nigeria et les progrès de la plus grande démocratie d’Afrique à un moment où notre système de gouvernance démocratique est mis à l’épreuve dans d’autres parties du continent », a déclaré Ajuri Ngilali dans un communiqué.

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