Politique

Paul Kagame annonce qu’il briguera un quatrième mandat présidentiel au Rwanda

Le président rwandais Paul Kagame a annoncé pour la première fois son intention de briguer un quatrième mandat lors des élections prévues l’année prochaine, « Oui, je suis définitivement candidat », a déclaré Kagame, qui a dirigé le pays pendant des décennies, au magazine francophone Jeune Afrique dans une interview publiée en ligne. Le magazine a cité les propos du président de 65 ans : « Je suis heureux de la confiance que les Rwandais m’ont accordée. » « Je serai toujours à leur service, aussi longtemps que je le pourrai ».

Kagame, qui est considéré comme le leader de facto du pays depuis les massacres de 1994, a déclaré qu’il n’était pas gêné par les critiques des pays occidentaux, ajoutant que les gens étaient censés être indépendants et devraient être autorisés à s’organiser comme ils le souhaitent, en réponse à une question sur l’opinion de l’Occident sur sa décision de se représenter, personnellement, je ne sais plus ce qui est compatible avec les valeurs occidentales. » Qu’est-ce que la démocratie ? L’Occident dicte aux autres ce qu’ils doivent faire ? Mais s’ils violent leurs principes, comment pouvons-nous les écouter ?

Il a ajouté : « Chercher à transférer la démocratie à quelqu’un d’autre est déjà une violation de la démocratie elle-même. » « Les gens sont censés être indépendants et devraient être autorisés à s’organiser à leur guise», l’année dernière, Louis Mudge, directeur de Human Rights Watch pour l’Afrique centrale, a déclaré à la BBC : « Le Rwanda est un pays très dangereux où il est très dangereux de s’opposer au gouvernement, et encore moins d’être un opposant politique. » De nombreuses personnalités de l’opposition ont été attaquées et certaines ont été tuées alors qu’elles étaient en exil. Dans le passé, le président Kagame a vigoureusement défendu le bilan du Rwanda en matière de droits humains, affirmant que son pays respectait les libertés politiques, Kagame, devenu président en 2000, a le droit de rester en fonction pendant encore une décennie après qu’un amendement constitutionnel en 2015 ait modifié la limite des mandats qui l’aurait contraint à démissionner deux ans plus tard.

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