Le président kenyan William Ruto a appelé à une réforme radicale du Conseil de sécurité de l’ONU en raison de ce qu’il considère comme « son inefficacité, son dysfonctionnement et son absence de principes démocratiques », c’est ce qu’il a prononcé jeudi soir devant la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président kenyan a souligné « la nécessité d’une approche globale et proactive afin de prévenir les conflits et de résoudre rapidement les crises internationales en cours », « Les systèmes mondiaux de paix et de sécurité ont échoué dans de nombreux cas », a noté Ruto.
Il a poursuivi en disant : « L’impunité généralisée de certains acteurs sur la scène mondiale confirme que le Conseil de sécurité de l’ONU est dysfonctionnel, antidémocratique, non inclusif et non représentatif, et donc incapable de réaliser des progrès significatifs dans notre monde tel qu’il est actuellement constitué», le discours de Ruto a également attiré l’attention sur la question urgente de l’efficacité du Conseil de sécurité, une question qui fait depuis longtemps l’objet de débats au sein de la communauté internationale, il a exprimé sa profonde préoccupation quant à l’incapacité du Conseil à remplir son mandat fondamental, notamment en matière de prévention des conflits et de maintien de la paix mondiale, « L’échec des systèmes de paix et de sécurité, un développement insuffisant et une action climatique limitée au milieu du progrès technologique et d’une immense richesse nous ont laissé paralysés pendant l’une des périodes les plus sombres de l’existence humaine », a-t-il ajouté.
Ruto a déclaré aux dirigeants du monde que le monde évoluait dans une direction totalement indésirable, soulignant que le multilatéralisme avait échoué en raison d’abus de confiance, de négligence et d’impunité de la part de la communauté internationale, au fil des années, les pays africains ont souligné l’importance d’une représentation équitable sur la scène internationale, ce qui souligne la nécessité pour le Conseil de mieux refléter les diverses voix et points de vue du continent africain et de la communauté mondiale dans son ensemble, selon le correspondant d’Anadolu, l’Afrique a fermement défendu sa revendication d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, une question qu’elle défend sans relâche depuis 2005.
