Politique

Un mandat d’arrêt international doit être présenté contre le meurtrier et criminel, le général Chengriha

Le peuple algérien est marqué par une longue et douloureuse histoire de conflit avec l’establishment militaire du pays, une tragédie qui remonte aux années 1960 et 1970, peu après l’acquisition de l’indépendance. Depuis cette période, le ministère algérien de la Défense a été impliqué dans de nombreuses opérations marquées par la violence, allant jusqu’à des actes d’une cruauté inimaginable, dont des assassinats brutaux des opposants ou les brûler dans les montagnes algériennes par des incendies criminels. Personne n’était à l’abri de ces attaques, des combattants de la liberté, comme Karim Belkacem, au président moudjahid Boudiaf.

La décennie noire qui a ensanglanté l’Algérie au début des années 1990 constitue sans conteste l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’establishment militaire algérien. Elle se caractérise par une brutalité sans précédent, marquée par des massacres de civils, des enlèvements et des actes de torture inhumains. L’armée algérienne et ses dirigeants, en particulier le général Chengriha, ont été accusés de commettre un grand nombre de ces crimes. Le ministère algérien de la Défense a même créé des escadrons de la mort, impliqués dans des opérations controversées, dont des arrestations arbitraires, des détentions inhumaines, des tortures et des exécutions atroces.

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme ont documenté des cas d’arrestations injustes, de tortures et de mauvais traitements perpétrés par le ministère algérien de la Défense, désormais sous le commandement du général Chengriha, dont la réputation est entachée de graves violations des droits de l’homme. Amnesty International et Human Rights Watch ont également signalé de graves infractions commises par l’armée algérienne.

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En résumé, les décennies récentes ont vu le ministère algérien de la Défense impliqué dans d’innombrables meurtres, enlèvements, viols, tortures et incendies  criminels. Ces opérations ont été caractérisées par des violations flagrantes des droits de l’homme et la perpétration de crimes abominables, dont l’éventration de femmes enceintes à coups de machette, le viol d’hommes devant leurs épouses, des exécutions sommaires et des détentions arbitraires. Les organisations de défense des droits de l’homme continuent de surveiller attentivement la situation et de documenter les cas de violations des droits de l’homme commises par le ministère algérien de la Défense. Ce dernier agit de manière quasi-indépendante du système judiciaire du pays et dispose de pouvoirs étendus pour enquêter, surveiller et arrêter.

Parmi ses attributions, le ministère algérien de la Défense dispose d’une section spéciale chargée de surveiller Internet et les médias sociaux, traquant et réprimant la liberté d’expression en ligne, notamment les sites et les pages critiques envers le gouvernement ou appelant à la protestation. Cela a fait des services de renseignement algériens, et en particulier le ministère de la Défense, les auteurs de certains des crimes les plus infâmes contre les opposants et les défenseurs des droits de l’homme. On se souvient notamment du cas du journaliste Mohamed Tamelt, enlevé, détenu arbitrairement et sauvagement assassiné, avec ses organes volés par des membres de l’armée algérienne en raison de ses critiques à l’égard du régime.

De même, de nombreux militants et opposants des droits de l’homme, tels que Karim Tabbou, ont été arrêtés en raison de leurs critiques envers les généraux et de leur appel à des réformes politiques et économiques. L’opposition en Algérie est souvent la cible de persécutions et de harcèlement de la part du ministère algérien de la Défense, qui semble considérer les Algériens comme des proies vulnérables, prêts à être éliminés à la moindre occasion.

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