Les putschistes se précipitent pour consolider le pouvoir dont ils se sont emparés, tandis que les gouvernements élus d’Afrique de l’Ouest et les institutions régionales cherchent des moyens de mettre fin à cette série de coups d’État, le coup d’État du Niger représente un net recul de la démocratie ; Il complète la ceinture de systèmes militaires qui s’étend à travers la région africaine du Sahel. À la lumière de ces luttes de pouvoir non résolues, comment le monde peut-il soutenir les revendications africaines claires en faveur d’un régime démocratique élu qui réponde aux besoins des peuples africains ?
Premièrement, nous devons respecter plusieurs principes de base : Le premier principe est de veiller à ce que notre réponse aux coups d’État soit cohérente plutôt qu’uniforme. Le coup d’État du Niger est unique ; Notre réponse doit également être unique, le putschiste a affirmé que la justification du renversement du gouvernement élu au Niger était que celui-ci « n’avait pas assuré la sécurité » contre les rebelles. La junte a réprimé les manifestations civiles tout en encourageant les manifestations publiques de soutien, prétendant que les drapeaux brandissant des masses de jeunes frustrés légitimaient leur prise du pouvoir. Pour plusieurs raisons, le coup d’État nigérien semble plus dangereux et pire que les précédents coups d’État qui ont frappé la région africaine du Sahel depuis 2020 après JC. Ce qui oblige les Africains et leurs partisans à réagir et à agir avec plus de prudence.
Pour une meilleure réponse africaine et internationale ; L’accent devrait être en partie mis sur l’extérieur du Niger et du Sahel ; Les institutions démocratiques très faibles de nombreux pays doivent être renforcées de toute urgence ; Jusqu’à ce que nous bloquions la voie à d’autres coups d’État qui se profilent à l’horizon, dans de nombreux pays, des années de régime autoritaire de la part de dirigeants élus ou de petites élites ont affaibli les partis politiques, vidé les systèmes judiciaires, assiégé les médias indépendants et restreint la liberté de fonctionnement de la société civile.
Comment le monde peut-il soutenir les revendications africaines en faveur d’une gouvernance démocratique élue ?
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