Le parti au pouvoir au Zimbabwe a rejeté une lettre prétendument écrite par Tafadzwa Manyika, qui prétend être le secrétaire général par intérim du Zanu-PF, exigeant la destitution de 70 de ses législateurs du Parlement parce qu’ils ne sont plus membres du parti, Farai Marabira, directeur par intérim de l’information du Zanu-PF, a déclaré que Manyika n’était pas bien connu au sein du parti, il a déclaré : « Nous avons une constitution et nos structures sont connues [contrairement au CCC] ; Nous avons un secrétaire général élu et nous ne nommons pas de fonctionnaires temporaires.
Cette lettre fait écho à une précédente qui avait vu 15 membres du parti d’opposition Coalition des citoyens pour le changement (CCC) expulsés du Parlement la semaine dernière et leurs sièges déclarés vacants, Singiso Chabangu, qui prétendait être le secrétaire général par intérim du CCC, a écrit cette lettre disant que les 15 législateurs n’étaient plus membres du CCC, il a été démis de ses fonctions par la Cour constitutionnelle centrale comme imposteur agissant au nom du parti au pouvoir dans le but de réduire le nombre de députés de l’opposition afin que le Zanu-PF puisse bénéficier d’une majorité des deux tiers au Parlement. Le président du Parlement Jacob Mudenda, un haut responsable du parti Zanu-PF, a procédé à ces révocations malgré une lettre du leader du CCC, Nelson Chamisa, lui disant que tous les députés rappelés étaient toujours membres du parti.
La Constitution du Zimbabwe prévoit la révocation des membres du Parlement s’ils cessent d’appartenir au parti sous lequel ils ont été élus au Parlement. Toutefois, il n’est pas précisé qui est autorisé à le faire. Les retraits de confiance conduisent à des élections partielles.
