La police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants de l’opposition à Maputo, la capitale du Mozambique, qui affirment que les élections locales de la semaine dernière ont été truquées en faveur du parti au pouvoir, le Frelimo. Des dizaines de personnes ont été légèrement blessées alors qu’elles fuyaient la police.
Le chef de la Renamo, Osofo Momadi, a déclaré que les manifestations ne s’arrêteraient pas tant que la « vérité électorale » ne serait pas révélée, tandis qu’un manifestant a déclaré : « Ils n’avaient pas besoin de faire cela, n’est-ce pas une démocratie ? « Nous avançons pacifiquement et nous ne voulons de problèmes avec personne », le principal parti d’opposition, la Renamo, n’a remporté aucune municipalité, bien qu’il en ait dirigé sept avant les élections. Les médias locaux ont rapporté que deux tribunaux mozambicains ont annulé les résultats des élections dans la région de Chokwe, au sud de la province de Gaza, et dans la région de Kwamba, dans la province de Niassa, au nord du pays, après avoir découvert des irrégularités dans le processus.
Les analystes se demandent si la compagnie d’électricité publique du Mozambique a délibérément coupé le courant pour contribuer à saboter les élections. « Maputo n’est pas connue pour ses fréquentes coupures de courant », a déclaré Zinaida, chercheuse à Human Rights Watch, c’est drôle comme le jour du scrutin, au moment du dépouillement des votes, les quartiers les plus peuplés restent dans le noir pendant des heures. Cela s’est également produit lors des élections précédentes.
