Le Bureau d’information présidentiel a annoncé que les généraux et autres officiers supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, qui ont tenu une réunion mardi dans la salle de conférence du Palais de la Nation, ont renouvelé leur loyauté au Président de la République, Commandant suprême des forces armées et de la police nationale, Félix Antoine Tshisekedi Chilombo, par le biais d’une charte d’engagement à renouveler la loyauté.
Dans leur document intitulé << Une loyauté inébranlable >>, ces officiers ont expliqué que << les forces armées et la police nationale qui sont reconnaissantes à la population congolaise sortie de leur ventre, assurent à votre Autorité suprême qu’aucune campagne de séduction, quelle que soit sa nature, ne pourra porter atteinte à notre engagement de citoyens et à notre détermination à rester patriotique, républicaine et extérieure >>.
Après près de quatre heures d’entretiens, le président Félix Antoine Tshisekedi, de son côté, s’est adressé à une centaine d’officiers de haut rang, dont 70 des Forces armées de la République démocratique du Congo et 64 de la Police nationale congolaise, leur rappelant leur serment sur le service du drapeau national.
Cette réunion a eu lieu cinq mois après une réunion similaire qui s’est tenue le 11 juillet dans la même salle.
La salle de conférence du Palais de la Nation a réuni le chef d’état-major des forces armées, le chef d’état-major de la police nationale, les chefs des zones de défense et des régions militaires, les forces navales et aériennes des forces armées de la République démocratique du Congo, les inspecteurs de la police nationale, les inspecteurs des régions et les inspecteurs de divers services et structures de police.
Et le général Leon Richard Kasonga, porte-parole de l’armée de la République démocratique du Congo, avait précédemment mis en garde les employés de l’armée contre l’implication dans les débats politiques qui se déroulent dans le pays, en particulier avec l’escalade des tensions entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur, l’ancien président Joseph Kabila.