L’étau imposé par les groupes terroristes sur la ville de Djibo, la plus grande ville du nord du Burkina Faso, se resserre depuis des semaines, tandis que l’armée tente de briser le siège, en s’appuyant sur l’aviation et les unités des forces spéciales, mais la terreur s’empare de la ville. la population de la ville de plus de 300 000 personnes, les autorités burkinabè ont annoncé jeudi que l’armée avait détruit mercredi une base arrière utilisée par les terroristes pour lancer des attaques contre la ville, tuant ainsi des dizaines de militants alors qu’ils s’apprêtaient à lancer une nouvelle attaque sur (Djibo).
L’agence de presse (officielle) du Burkina Faso a cité une source sécuritaire disant : « Il y a plusieurs jours, des bandes criminelles ont tenté de pénétrer dans la ville de Djibo, menaçant la sécurité et la tranquillité des habitants », soulignant que la ville avait été soumise ces derniers jours à l’artillerie lourde et aux bombardements, la source, qui a préféré cacher son identité, a ajouté : « Les services de renseignement ont pu accéder aux coordonnées d’une base arrière, située à 7 kilomètres de la ville, à l’intérieur d’une forêt, où stationnent les terroristes et d’où ils lancent leurs attaques», la source a déclaré dans son entretien avec l’agence de presse : « Mercredi à l’aube, l’armée de l’air a mené des frappes précises sur la base, avant que des unités terrestres appartenant au 14e Corps des Forces antiterroristes n’interviennent et lancent une vaste attaque terrestre sur la base. « Les terroristes ont tué des dizaines de personnes », soulignant que « le premier bilan indique la mort de dizaines de personnes » par le feu résultant du bombardement aérien.
La même source a confirmé que « des unités de l’armée burkinabè poursuivent leurs opérations sur le terrain, afin de ratisser la zone et sécuriser les périphéries de la ville », tentant ainsi de rassurer les habitants de la ville, dont le nombre a remarquablement doublé ces dernières années années, touchant plus de 300 000 personnes, dont plus de 250 000 sont des personnes déplacées qui ont quitté leurs villages à cause des terroristes.