Jeudi, les autorités nigérianes ont annoncé la sortie de plus de 2 000 personnes d’un programme de lutte contre l’extrémisme et d’intégration, auquel elles avaient adhéré après avoir déposé les armes et quitté les rangs du groupe terroriste « Boko Haram », mais en même temps l’armée continue d’étrangler l’organisation terroriste, qui a essuyé de lourdes défaites ces dernières années.
À l’heure où les autorités tentent d’intégrer d’anciens combattants dans l’organisation terroriste, les opérations militaires contre celle-ci ne s’arrêtent pas, puisque l’armée nigériane a publié jeudi la semaine dernière un rapport sur ses opérations militaires de lutte contre « Boko Haram », affirmant qu’elles avaient abouti à la mort de 73 terroristes et à l’arrestation de 182 autres, face à ces victoires militaires, le Nigeria a ouvert la porte au repentir des acteurs impliqués dans les rangs de l’organisation terroriste fondée en 2009 et qui a prêté allégeance à l’EI en 2015, alors qu’il était au sommet de sa puissance et menait des opérations sanglantes attaques dans le nord-est du Nigeria, contrôlant de vastes zones du pays, et son influence a atteint les pays voisins, et l’une des opérations les plus célèbres de l’organisation terroriste à l’époque a été l’enlèvement de plus de 200 filles, ce qui a fait la une des journaux du monde entier.
Mais le tournant s’est produit en 2016, lorsque le Nigeria a formé une force militaire en alliance avec les pays voisins, puis a fait appel à une société de sécurité privée sud-africaine, qui a aidé l’armée dans sa guerre contre « Boko Haram ». le terrain, et des centaines de combattants de « Boko Haram » se sont rendus, en 2016, les autorités nigérianes ont lancé un programme appelé « Safe Transit », qui vise à éliminer l’extrémisme, à la réhabilitation et à l’intégration. Il accueille les combattants de Boko Haram qui souhaitent se rendre et les place dans des camps affiliés au programme, où ils suivent une réhabilitation. afin de les intégrer dans la vie sociale du pays après s’être assuré qu’ils ont abandonné l’idéologie extrémiste.