Politique

Des groupes extrémistes ont assiégé au moins 46 sites au Burkina Faso

Amnesty International a rapporté, dans un rapport publié jeudi, qu’au moins 46 sites au Burkina Faso ont été assiégés en juillet par des groupes extrémistes armés, au cours desquels des crimes contre des civils et des violations des droits humains ont été commis, l’organisation non gouvernementale a déclaré qu’« au moins 46 sites étaient soumis à une forme de siège imposé par des groupes armés au Burkina Faso » en juillet, soulignant que ces groupes appartiennent aux organisations « Al-Qaïda » et « Etat islamique ».

Ces « villages et villes sont répartis dans tout le pays », ajoute le rapport, soulignant que « les régions du Sahel (nord) et de la Boucle du Mouhon (ouest) sont les plus touchées », le rapport explique qu’Amnesty « qualifie un village ou une ville comme assiégée par des groupes armés », lorsque l’armée ou des « volontaires pour la défense de la nation (volontaires de l’armée civile) sont présents » et lorsque des groupes armés « empêchent ou limitent l’accès » de personnes. » Et des biens et services, il a poursuivi : « Ces groupes armés empêchent la population assiégée d’accéder à la nourriture, à l’eau potable et aux soins médicaux, et les forcent à fuir », expliquant qu’ils « enlèvent également des femmes et des filles » et mènent des attaques meurtrières contre des civils, les violences des groupes terroristes armés qui sévissent au Burkina Faso ont entraîné la mort de plus de 17 000 personnes depuis 2015, dont des civils et des militaires, dont 6 000 depuis début 2023, selon l’organisation non gouvernementale « ACLID », qui compte les victimes des conflits. Le pays compte également plus de deux millions de personnes déplacées.

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Le rapport d’Amnesty affirme que « la situation humanitaire s’est fortement détériorée » depuis « l’expansion » du recours à la « tactique » consistant à imposer le siège des villages et des villes en 2022.

« Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, un Burkinabé sur cinq, soit 4,7 millions de personnes, a besoin d’une aide humanitaire », selon l’organisation.

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