Jeudi, un groupe de 350 membres du 7eme bataillon d’infanterie de casques bleus chinois a quitté Tianjin, dans le nord de la Chine, pour Juba, dans le sud du Soudan, dans le cadre d’une mission d’un an.
Ce groupe est le premier lot du bataillon d’infanterie, qui se compose de 700 casques bleus, que la Chine a l’intention d’envoyer dans le sud du Soudan.
La division, avec d’autres missions de maintien de la paix, sera chargée d’effectuer des patrouilles armées, de répondre aux conflits et de protéger les civils.
Ce groupe a suivi un cours de formation de trois mois couvrant plus de 150 sujets afin de renforcer son professionnalisme et ses capacités d’intervention d’urgence. Le deuxième groupe partira pour le Soudan du Sud à la fin de décembre.
Dans le même ordre d’idées, de nombreux dirigeants africains ont appelé les Nations Unies à fournir une assistance financière permanente aux opérations de paix menées par l’Union africaine sur le continent.
Lors d’une conférence tenue par le Conseil de sécurité des Nations Unies par vidéoconférence vendredi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré: «Nous soulignons la nécessité pour les Nations Unies et l’Union africaine d’accélérer leurs délibérations afin que les opérations de soutien à la paix dirigées par l’UA et autorisées par le Conseil de sécurité soient financées par des contributions obligatoires» des membres Les Nations Unies.
Ramaphosa, dont le pays préside actuellement à la fois le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Union africaine, a ajouté: « L’Union africaine est déterminée à faire taire les armes sur le continent ».
Depuis 2018, un projet de résolution est négocié entre les deux organisations qui ouvre la voie au financement des Nations Unies pour les opérations de paix menées par l’Union africaine sur le continent, sans avoir été adopté à ce jour.