Politique

Algérie : Quand les Généraux traitent les citoyens comme des insectes

Depuis l’arrivée du chien des généraux, Tebboune, à la tête de l’Algérie, une série d’incidents tragiques a secoué le pays. Des incendies dévastateurs dans les forêts, des bousculades mortelles pour une simple bouteille d’huile et une poignée de farine, des noyades lors de tentatives désespérées de fuite, des meurtres résultant de la négligence et de l’insécurité, des suicides liés au désespoir face à un horizon bloqué, et des décès par négligence dans les hôpitaux ou dans la rue. Les généraux ont, semble-t-il, facilité des modes de mort variés pour les Algériens, que ce soit sur terre ou sur mer, de manière individuelle ou collective. Ces événements, bien que présentant des différences apparentes, se ressemblent à bien des égards, formant une série aux phases répétitives, systématiques et immuables.

Périodiquement, l’Algérie est secouée par des événements tragiques qui captivent l’opinion publique, rompant la routine monotone de la vie quotidienne. Ces incidents choquants suscitent la colère et la protestation du peuple qui, même modestement, porte des accusations, pose des questions et dénonce les faits. Face à l’escalade, les « responsables » réagissent parfois en promettant des enquêtes, dont les résultats restent souvent inconnus, effacés et oubliés. Les protestations s’estompent, les enquêtes sont enterrées, et la vie reprend son cours, jusqu’à ce que de nouveaux événements tragiques surviennent, changeant les circonstances et les acteurs, mais la tragédie demeure inchangée. Les réactions du public oscillent entre la colère, le choc, la sympathie, la condamnation, les déclarations et les enquêtes en attente, pour finalement être acceptées, rendues et oubliées.

  En Algérie, il y a une mauvaise odeur et la propagation de maladies dues au manque d'eau, car les Algériens défèquent dans la voie publique et dans des sacs en plastique

Il est regrettable que la perte tragique de citoyens en Algérie semble ne faire aucune différence. Ils tombent comme des insectes, insignifiants, face à des coups légers ou en cherchant une issue. Ce constat soulève la honte, surtout lorsque l’on se rappelle que ceux qui se sont récemment mobilisés sur les réseaux sociaux scandent « mort et non à l’humiliation » en solidarité avec les Palestiniens. En réalité, ce slogan semble inapproprié pour des Algériens qui vivent comme des insectes, dans l’humiliation avant même de mourir, dépourvus de choix et de pouvoir pour changer leur destin.

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