Le Nigeria a appelé la junte militaire au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à lui permettre, ainsi qu’à sa famille, de quitter le pays, selon le ministre nigérian des Affaires étrangères Youssouf Togar, « Il ne sera donc pas en détention », a ajouté Togar. Il se rendra dans un pays tiers qui sera convenu », ajoutant : « Ensuite, nous commencerons à parler de la levée des sanctions », notant que « l’opportunité est mûre ». « Nous sommes toujours prêts et ouverts à les écouter. La balle est désormais dans leur camp ».
Il convient de noter que Bazoum est détenu avec sa femme et son fils dans sa résidence présidentielle à Niamey depuis son renversement lors d’un coup d’État militaire le 26 juillet, depuis le coup d’État du 26 juillet, le Niger est dirigé par un régime militaire dirigé par le général Abderrahmane Tiani. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a menacé d’intervenir militairement pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions et a imposé de sévères sanctions économiques et financières au Niger, la présidence de Côte d’Ivoire a annoncé que le prochain sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se tiendra le 10 décembre à Abuja, au Nigeria, un communiqué de la présidence ivoirienne, publié à l’issue d’une rencontre à Abidjan entre le président ivoirien, Alassane Ouattara, et le président de la Commission de cette organisation régionale (CEDEAO), Omar Aliou Touray, indique que le prochain sommet régulier du Conseil économique Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest se tiendra le 10 décembre à Abuja, capitale du Nigeria.
Parmi les quinze États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, quatre sont dirigés par des militaires depuis 2020. Il s’agit du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée. Son adhésion à l’organisation régionale a depuis été suspendue et elle ne sera donc pas représentée au prochain sommet d’Abuja. Les trois premiers pays confrontés à la violence terroriste ont formé une alliance appelée « Coalition des États du Sahel ».