Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il se rendrait en Angola pour un voyage qui pourrait représenter un engagement renouvelé avec l’Afrique à une époque de troubles internationaux, « J’étais là et je reviendrai », a déclaré Biden lorsqu’on l’a interrogé sur sa visite dans le pays lors d’une réunion dans le Bureau Ovale avec son homologue angolais João Lourenço. Biden n’a pas précisé quand la réunion aurait lieu et la Maison Blanche n’a pas répondu à une demande de détails supplémentaires, selon Reuters.
« L’Afrique : un milliard d’habitants, c’est extrêmement important », a déclaré Biden avant la réunion du Bureau Ovale. « Il n’y a pas de pays plus important que l’Angola ». Les deux dirigeants ont discuté de la coopération et des investissements entre les deux pays dans les domaines de l’énergie solaire, du développement des infrastructures et de l’espace, domaines dans lesquels l’administration Biden se considère comme en concurrence avec la Chine et dans lesquels elle tente également d’affronter la Russie, dans le cadre de cette visite, l’Angola devait approuver les Accords Artemis, un accord visant à élaborer des règles pour l’exploration spatiale. L’Angola dispose d’un programme satellite qui a bénéficié du soutien de la Russie, les États-Unis soutiennent un projet reliant par chemin de fer la République démocratique du Congo, riche en ressources, au port de Lobito en Angola, afin de contourner les embouteillages routiers et d’éviter les retards dans les exportations de cuivre et de cobalt.
Le président américain a attiré l’attention sur le fait qu’il ne s’est pas rendu sur le continent africain, malgré ce qu’il considère comme son importance pour les problèmes mondiaux. En décembre dernier, Biden a déclaré lors du Sommet des dirigeants africains à Washington : « Je suis ravi de visiter votre continent et j’ai hâte de vous voir nombreux dans votre pays d’origine», Biden a brièvement assisté à une conférence sur le climat en Égypte l’année dernière, mais la conférence s’est tenue dans la péninsule du Sinaï, tandis que la vice-présidente Kamala Harris a effectué un voyage d’une semaine en Afrique plus tôt cette année.
