Les États-Unis ont élargi leur politique de restriction des visas pour les fonctionnaires ougandais afin d’inclure ceux qu’ils estiment responsables de l’atteinte à la démocratie et de la répression des groupes marginalisés en Ouganda, tout en annonçant également une nouvelle politique de restriction des visas pour les fonctionnaires au Zimbabwe, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé les restrictions en matière de visa et a souligné, entre autres, la marginalisation de groupes tels que les homosexuels en Ouganda et les défenseurs de la société civile au Zimbabwe. Les déclarations de Blinken ne mentionnaient le nom d’aucun responsable.
Blinken a déclaré : « J’annonce l’élargissement de la politique de restriction des visas pour inclure les responsables ougandais actuels et anciens ou d’autres personnes soupçonnées d’être responsables ou complices de l’atteinte au processus démocratique de l’Ouganda ou aux politiques ou actions visant à opprimer les personnes vulnérables. Ces groupes incluent, mais ne se limitent pas aux militants écologistes, aux défenseurs des droits humains, aux journalistes, aux personnes LGBT et aux organisateurs de la société civile, la loi anti-homosexualité a été promulguée en Ouganda en mai et prévoit la peine de mort pour « homosexualité aggravée », un crime qui inclut la transmission du VIH par le biais de relations homosexuelles. En juin, le Département d’État américain a imposé des restrictions en matière de visa aux responsables ougandais après l’adoption de la loi. Le ministère des Affaires étrangères a également imposé des restrictions de visa aux responsables ougandais après les élections de 2021, qu’il a qualifiées de « imparfaites ».
Blinken a également annoncé une nouvelle politique visant à restreindre les visas pour ceux qui, selon lui, portent atteinte à la démocratie au Zimbabwe. « Quiconque sape le processus démocratique du Zimbabwe – y compris avant, pendant et après les élections d’août 2023 au Zimbabwe – peut être considéré comme inéligible aux visas américains en vertu de cette politique », a déclaré Blinken, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a remporté un second mandat lors d’élections contestées organisées en août, que l’opposition a qualifiées de « fraude massive » au milieu des critiques des observateurs électoraux qui affirment que l’élection n’a pas respecté les normes régionales et internationales.
