Dans un pays comme l’Algérie, où il y a beaucoup d’opposants persécutés, de militants détenus et de prisonniers violés, je suis surpris que nous ayons vraiment un conseil national des droits de l’homme, et qu’il nous représente dans les forums internationaux, parle au nom du peuple misérable, et promeut auprès de la communauté internationale l’image que le citoyen algérien mène une vie décente et que la liberté d’expression et d’opinion existe en Algérie, sans problèmes, sans répression ni arrestations, et que nous sommes véritablement un pays exemplaire dans le domaine de la protection des droits animales, désolé, je parle des droits de l’homme.
Pour promouvoir les mensonges et les illusions, comme à son habitude, le président du Conseil national des droits de l’homme en Algérie, Abdelmadjid Zaalani, a déclaré cette semaine que l’Algérie a fait de grands progrès dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme, ce qui en a fait l’objet de louanges internationales, surtout à la lumière des réformes incluses dans la constitution, et nous, à notre tour, lui disons que l’Algérie ne savait rien de ce qu’on appelle les droits de l’homme depuis que les militaires ont pris le pouvoir dans le pays, c’est-à-dire depuis plus de 60 ans, et qu’il n’y a que les droits des généraux et de leur entourage, quant au reste, ils sont, dans la loi de la bande, des esclaves qui accomplissent les désirs anormaux des généraux, et quiconque s’oppose ou désobéi à leurs ordres, son honneur est littéralement usurpé et s’expose à la mort simplement et facilement sous prétexte de terrorisme et de déstabilisation de l’état militaire.
De plus, tous les autres pays alertent leurs citoyens et les avertissent des conséquences de voyager en Algérie car c’est un pays peu sûr et qui viole les droits de l’homme, et n’a pas de conditions de vie décentes, ce qui est la principale raison pour laquelle les investisseurs et les touristes fuient vers les pays voisins pour échapper à l’oppression des généraux, à leur barbarie dans la gestion du pays et à leur hostilité envers tous les pays voisins, pas les pays arabes ou africains seulement, et que le dernier pays qui peut parler des droits de l’homme est l’Algérie, car si nous avions réellement des droits et des valeurs selon les généraux, nos enfants ne seraient pas morts en mer pour échapper à l’oppression des généraux, et nous n’aurons pas la plus grande communauté de femmes au Golfe qui vendent leur honneur pour envoyer des dirhams de cette région à leurs familles.
