Les électeurs de la République démocratique du Congo ont continué à voter jeudi pour le deuxième jour des élections générales après que les autorités ont prolongé les horaires de vote dans les bureaux de vote qui n’avaient pas ouvert leurs portes la veille, les élections dans le deuxième plus grand pays d’Afrique ont connu un état de chaos hier, en raison d’un retard dans la livraison du matériel de vote dans plusieurs régions et de certains problèmes techniques. Les électeurs ont eu du mal à trouver leur nom sur les listes, tandis que la violence a semé le chaos ailleurs.
Cinq candidats à l’élection présidentielle ont rejeté la décision de la Commission électorale de prolonger le vote et ont exigé une nouvelle tenue des élections, cela met non seulement en jeu la légitimité du prochain gouvernement, mais suscite également des inquiétudes, car les conflits électoraux au Congo conduisent souvent à des troubles violents qui pourraient avoir des conséquences considérables, s’adressant aux journalistes dans la capitale, Kinshasa, après la clôture du scrutin mercredi, le président de la Commission électorale, Dennis Kadima, a reconnu que de nombreux bureaux de vote à travers le pays ont ouvert tard et que certains n’ont pas ouvert du tout. Il a déclaré que les retards n’affecteraient pas la crédibilité du processus, dans une déclaration commune mercredi soir, les cinq candidats de l’opposition, dont l’éminent candidat Martin Fayulu et le candidat au prix Nobel Denis Mukwege, ont déclaré que la commission n’avait aucune autorité constitutionnelle ou légale pour prolonger le vote. Ils ont appelé à « la réorganisation de ces élections ratées par un comité électoral avec une structure différente » et à une date convenue par tous les partis.
Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé à un processus pacifique et global qui place la République démocratique du Congo sur la voie de la prospérité économique, dans un communiqué publié par le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Guterres a affirmé le soutien continu des Nations Unies, à travers son représentant spécial, au peuple de ce pays d’Afrique centrale.
