Le ministre soudanais de l’Irrigation et des Ressources en eau, Dhaw al-Bayt Abdel-Rahman Mansour, a confirmé mercredi que son pays poursuivait ses efforts pour parvenir à un accord sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage éthiopien de la Renaissance, c’est ce qu’a rapporté l’agence de presse soudanaise après le cycle de négociations qui s’est terminé hier, mardi, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Il a ajouté que Khartoum cherche à parvenir à un accord sur le barrage qui « tienne compte des intérêts du Soudan et profite aux trois pays », l’agence soudanaise a indiqué qu' »un accord global n’a pas été conclu lors du cycle de négociations en cours, car certaines de ses dispositions nécessitent encore un plus grand accord entre les trois pays », mardi, l’Égypte a annoncé la fin de la quatrième et dernière réunion du processus de négociation du barrage de la Renaissance avec l’Éthiopie et le Soudan, sans obtenir aucun résultat, le Caire a accusé Addis-Abeba de « rejeter toute solution de compromis », soulignant qu’elle se réserve le droit de défendre sa sécurité en eau, le cours des négociations sur le barrage de la Renaissance a été lancé dans le cadre d’un accord entre les deux pays en aval du Nil (Égypte et Soudan) et l’Éthiopie, pour accélérer la finalisation de l’accord sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage (construit sur le Nil Bleu) dans un délai de quatre mois.
Les quatre derniers cycles ont eu lieu après un gel des négociations qui a duré plus de deux ans, notamment depuis avril 2021, suite à l’échec d’une initiative de l’Union africaine visant à rapprocher les points de vue des trois pays, l’Égypte et le Soudan se sont engagés à parvenir d’abord à un accord contraignant avec l’Éthiopie concernant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance, en particulier en période de sécheresse, afin d’assurer l’écoulement continu de leurs parts d’eau du Nil, l’Éthiopie affirme que « le barrage de la Renaissance est nécessaire à des fins de développement, notamment pour la production d’électricité, et souligne qu’il ne vise à nuire à aucune autre partie ».