Politique

La CEDEAO discute avec les militaires nigériens d’une période transitoire de 18 mois

Une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dirigée par le Togo, a discuté avec la junte militaire au pouvoir au Niger du « contenu et de la durée » de la période de transition dans le pays, environ 5 mois après le renversement du président élu Mohamed Bazoum, selon les médias français et locaux nigérians, les discussions entre les deux parties ont tourné autour d’une période de transition allant de 15 à 18 mois, après que la junte militaire avait annoncé auparavant une période de 3 ans.

Concernant la libération du président déchu Mohamed Bazoum, détenu depuis son renversement le 26 juillet 2023, les mêmes sources indiquent que le conseil militaire « ne ferme plus la porte » à l’examen de ce dossier comme il le faisait auparavant, la junte militaire préfère que Bazoum reste au Niger après sa libération, mais la CEDEAO préfère lui permettre de résider dans un autre pays sans le préciser, les discussions à cet égard devraient se poursuivre courant janvier 2024, date à laquelle il n’est pas exclu que le président togolais Faure Nyasingbé revienne à Niamey pour négocier avec ses autorités de transition. A l’issue du sommet tenu à Abuja le 10 décembre, la CEDEAO a décidé de maintenir les sanctions imposées au Niger et, afin de les alléger, a stipulé l’adoption d’une « courte période de transition avant le retour des civils au pouvoir ».

Le chef de la Commission de la Communauté ouest-africaine, Ali Touray, a expliqué que la CEDEAO enverrait au Niger un comité comprenant les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Togo, pour discuter avec la junte militaire de la nécessité de réaliser des progrès avant tout assouplissement des sanctions.

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