Politique

Le président burundais accuse le Rwanda de soutenir un mouvement rebelle à l’intérieur de son pays

Le président burundais Avariste Ndayishimiye a accusé le Rwanda d’apporter un soutien multiforme au mouvement rebelle de la Résistance pour l’État de droit, une semaine après l’attaque sanglante à la frontière du Burundi avec la République démocratique du Congo, revendiquée par ce mouvement rebelle burundais, qui survenu lors de la crise électorale de 2015, le gouvernement burundais a condamné la mort d’au moins 20 personnes, dont 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes, dans cette « attaque terroriste » survenue dans la nuit de vendredi à samedi.

Le président Ndayishimiye est revenu sur l’accusation du Rwanda lors d’une émission publique, où il a dénoncé la « généreuse hospitalité » accordée aux responsables du mouvement rebelle au Rwanda.

Le président burundais a également accusé le pays d’avoir « armé, financé et entraîné militairement » les combattants rebelles burundais. Il a averti qu’un tel comportement n’augure pas d’un avenir prometteur pour les relations entre les deux voisins les plus proches de la région africaine des Grands Lacs, les relations entre le Burundi et le Rwanda ont connu des hauts et des bas depuis la crise électorale de 2015 et l’échec de la tentative de coup d’État militaire qui a failli faire tomber l’autorité burundaise de l’époque, le Burundi affirme que le retour à des relations normales passe nécessairement par l’extradition des chefs rebelles ayant fui vers le Rwanda. Kigali fait toujours face à des accusations d’intervention militaire de la République démocratique du Congo. Des rapports internationaux font état du soutien de Kigali au mouvement rebelle congolais du 23 mars (M23), qui s’oppose au pouvoir en place à Kinshasa.

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Ces derniers jours, le président congolais Félix Tshisekedi a réitéré ses menaces médiatiques de lancer une campagne punitive contre le Rwanda s’il ne mettait pas fin à son ingérence dans les affaires intérieures de la République démocratique du Congo, à travers le mouvement M23, le président congolais a déclaré : « Nous n’aurons pas besoin de forces terrestres pour atteindre Kigali », faisant référence aux équipements militaires que son pays a récemment acquis, comme notamment des avions et des drones chinois.

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