Un tribunal de Sierra Leone a inculpé 27 soldats de plusieurs crimes liés à une prétendue tentative de coup d’État. « Les accusations comprennent la rébellion, l’incapacité à réprimer la rébellion, le meurtre, l’aide à l’ennemi, la communication avec l’ennemi et d’autres crimes connexes », a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
Les procédures préliminaires pour le procès des vingt-sept soldats ont commencé devant un tribunal de la capitale, Freetown, et le procès a été reporté à mercredi, en novembre dernier, des hommes armés ont pris d’assaut un dépôt d’armes militaires et plusieurs prisons à Freetown, libérant près de 2 000 prisonniers. Les autorités ont qualifié cela de tentative de « renverser » le gouvernement, la semaine dernière, à la suite du même incident, l’ancien président Ernest Bai Koroma a été accusé de trahison et a nié tout lien avec les événements au cours desquels une vingtaine de personnes ont été tuées, les autorités poursuivent également l’un des anciens gardes du corps présidentiels de Koroma ainsi que 11 anciens agents de police et pénitentiaires. Ils ont été accusés de trahison, de dissimulation de trahison et d’« hébergement, aide et encouragement de l’ennemi ».
Les violences de novembre sont survenues cinq mois après les élections qui ont vu l’actuel président Julius Maada Bio réélu pour un second mandat. L’opposition a rejeté les résultats et a été critiquée par les observateurs internationaux pour leur manque de transparence.
