Le site Internet allemand « Tagesspiegel » a publié un article d’opinion rédigé par « Christopher Ziedler », rédacteur en chef du journal pour les affaires africaines, dans lequel il évoque le retour des dernières divisions de l’armée allemande du Mali, soulignant que le processus de retrait s’est déroulé correctement et avec pertes mineures. Leur travail a été salué lors d’une réception organisée dans la ville allemande de Wünstorf, mais des questions demeurent quant à la fin de la mission de l’armée allemande au Mali avant la date prévue au milieu de l’année prochaine.
En effet, depuis le début de l’année 2022, l’armée allemande étudie la possibilité de mettre fin à sa mission militaire au Mali après près de dix ans de déploiement, une proposition qui avait alors suscité des critiques. Parce que cela s’est produit à un moment où le gouvernement malien cherchait de nouveaux alliés, et la Russie en faisait peut-être partie. Cela a mis en lumière de nombreuses questions controversées entre le régime malien et ses alliés européens, tandis qu’il existait des divisions en Allemagne concernant le soutien à la fin ou à la prolongation de la mission, quelles sont les raisons qui ont conduit à cette décision soudaine, malgré la présence d’opinions contradictoires à son sujet au sein du Parlement allemand, le Bundestag ? Le scénario d’un retrait allemand du Mali se répétera-t-il, comme cela s’est produit en Afghanistan, après 20 ans de mission au sein des forces de l’OTAN sur le sol afghan, pour les mêmes raisons liées à l’échec de la mise en œuvre du modèle militaire occidental ?
Qu’en est-il du rôle de la Russie dans cette affaire ? Le gouvernement malien a-t-il accueilli favorablement les mercenaires du groupe Wagner remplaçant les forces armées allemandes sur son territoire, surtout après que le gouvernement malien ait restreint l’entrée des drones allemands dans son espace aérien ? Il est peut-être trop tôt pour trouver des réponses détaillées, mais certains indicateurs préliminaires peuvent être lus entre les lignes.
