La présidence somalienne a déclaré : « La mer Rouge constitue un élément essentiel du commerce mondial, de la sécurité et des opportunités actuelles et futures. » Cela fait suite à un sommet bilatéral réunissant le président Abdel Fattah El-Sisi et son homologue somalien, Hassan Sheikh Mahmoud, au Caire, en réponse à l’accord de l’Éthiopie avec la région du Somaliland, non reconnue au niveau international.
La présidence somalienne a ajouté, dans un communiqué publié sur le site Internet « X » : « Mogadiscio ne permettra pas à d’autres pays, y compris l’Éthiopie, de contrôler une quelconque partie du territoire de la mer Rouge. » Le communiqué indique que la Somalie a l’avantage de disposer d’un vaste territoire. part géographique dans la mer Rouge, pour sa part, le président somalien, Hassan Sheikh Mahmoud, a écrit dans un message sur son site Internet sur la plateforme « X » : J’ai discuté avec le président égyptien du renforcement des relations historiques, soulignant sa gratitude pour le ferme soutien de l’Égypte à la souveraineté nationale, à l’unité et à l’unité de la Somalie. intégrité territoriale, le président Abdel Fattah Al-Sissi a confirmé plus tôt que l’Égypte ne tolérerait aucune menace contre la Somalie ou sa sécurité et que l’accord entre l’Éthiopie et le Somaliland était rejeté par tous.
Al-Sisi a qualifié l’accord d’inacceptable, soulignant que la Somalie, en tant que membre de la Ligue arabe, a droit à un soutien en matière de défense dans le cadre de la charte de l’organisation, déclarant à propos de l’accord entre l’Éthiopie et le Somaliland : « Nous ne permettrons pas que le la sécurité de nos frères est menacée.
Le président somalien avait précédemment appelé les dirigeants des pays non alignés à rejeter les mesures « unilatérales » de l’Éthiopie concernant le mémorandum d’accord signé avec le Somaliland, estimant que ces mesures « constituent une menace pour la sécurité et la stabilité de la région ». C’est ce qui ressort d’un discours qu’il a prononcé lors du 19e Sommet des pays non alignés dans la capitale ougandaise, Kampala, avec la participation des chefs d’État et de gouvernement des membres de cette organisation.
