Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a déclaré dimanche que son pays ne tolérerait aucune menace contre la Somalie et sa sécurité, faisant allusion à la possibilité d’intervenir pour la défendre contre toute menace, s’il le demandait, cela s’est produit lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue somalien, Hassan Sheikh Mohamud, au deuxième jour d’une visite inopinée au Caire, selon l’agence de presse officielle égyptienne (ASA).
Al-Sissi a souligné que « la Somalie est un pays arabe parmi les membres de la Ligue des États arabes et qu’elle a le droit, conformément à la Charte de la Ligue, de défendre conjointement toute menace à laquelle elle est exposée », le président égyptien a souligné que « l’accord entre le Somaliland et l’Éthiopie n’est acceptable pour personne », il a ajouté : « Mon message ne s’adresse désormais ni à l’Égypte ni à la Somalie, mais mon message aux Éthiopiens est que vous obteniez des facilités avec vos frères en Somalie, à Djibouti ou en Érythrée, car cela est disponible par les moyens traditionnels, et que vous continuez à le faire avoir l’opportunité de bénéficier des ports de ces pays est quelque chose que personne ne refusera », selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse égyptienne, il a poursuivi : « Son discours n’est pas considéré comme une menace pour qui que ce soit, mais pour que tout le monde comprenne que l’Egypte ne permettra à personne de menacer ou de nuire à la Somalie. Personne n’essaie de tester l’Egypte ou de menacer ses frères, surtout s’ils nous demandent de rester debout avec eux ».
Pour sa part, le président somalien a apprécié, lors de la même conférence, en déclarant : « le soutien immédiat de l’Égypte à la Somalie en condamnant et en affrontant la tentative illégale de l’Éthiopie de porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Somalie », selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse égyptienne, il a ajouté : « Nous avons un grand potentiel et de grandes opportunités, et nous ne permettrons à aucun pays de s’emparer de nos terres, que ce soit l’Éthiopie ou tout autre pays.