Politique

L’ONU évacue les civils après une violente attaque rebelle dans l’est de la République démocratique du Congo

La mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo a déclaré avoir déployé des forces pour sécuriser un couloir pour les personnes fuyant de nouvelles violences dans l’est, elle a indiqué qu’environ 1 000 personnes déplacées avaient été hébergées après avoir fui la ville de Moiso, où les rebelles du Mouvement du 23 mars dirigés par les Tutsis ont tué environ 20 personnes, selon l’armée et un leader de la société civile. Cette attaque constitue la dernière conséquence des combats entre les forces congolaises et le mouvement M23, dont les attaques ont forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir et ont exacerbé la crise sécuritaire et humanitaire qui dure depuis des décennies dans la région.

La porte-parole de la mission, Ndiye Khadi Low, a déclaré que les combats se déroulaient près de la base de la mission à Nyangzal. Elle a ajouté que les forces de maintien de la paix effectueront des patrouilles pour protéger les civils, Guillaume Kayko Ndjiki, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, a déclaré que les combattants du M23 avaient ouvert le feu sans discernement. Il a ajouté : « Nous sommes en train de les contenir afin de protéger la population », le leader de la société civile Tobi Kahango a déclaré que les rebelles avaient pris le contrôle de Mweso, à environ 80 kilomètres de Goma, la principale ville de la province du Nord-Kivu, après avoir lancé des attaques tôt le matin. « Ils ont désormais pris le contrôle de Mweso et se dirigent vers les villages de Kashiro et Kashunga », a-t-il ajouté. L’armée et la mission des Nations Unies ne l’ont pas confirmé.

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L’attaque viole un cessez-le-feu négocié par les dirigeants d’Afrique de l’Est et qui a débuté le jour même où le secrétaire d’État américain Antony Blinken a lancé un appel à la paix dans l’est du Congo, « J’ai eu l’occasion de parler avec le président de la République démocratique du Congo et le président du Rwanda ces derniers jours », a déclaré Blinken depuis l’Angola. « Maintenant que les élections (au Congo) sont terminées, nous pensons que c’est un moment important pour essayer de faire avancer la diplomatie », a-t-il ajouté.

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