Les récents crashs d’avions militaires algériens lors de certaines missions d’entraînement ont suscité une série d’interrogations quant aux raisons de ces incidents. Malgré la relative faiblesse de l’arsenal militaire algérien, comment se fait-il que l’Algérie occupe des positions avancées dans les classements internationaux ?
Hier soir, aux alentours de 21h00, un hélicoptère de combat militaire de type MI-171, appartenant au commandement de l’armée de l’air, s’est écrasé aux abords de l’aéroport d’El Menia, dans la quatrième région militaire. Cet accident a entraîné la perte de tout l’équipage. Malheureusement, ce n’est ni le premier ni le dernier incident de ce genre. De nombreux experts attribuent ces accidents au mauvais entretien et au vieillissement de l’arsenal militaire.
Selon les médias, l’arsenal militaire algérien dépend principalement de l’arsenal russe en raison des liens historiques avec l’Union soviétique. La plupart des chefs militaires algériens ont reçu une formation en Union Soviétique, y compris le chef d’état-major de l’armée algérienne, Chengriha. Cette dépendance s’explique également par la facilité de conclure des contrats corrompus, avec des chiffres facilement gonflés.
L’armée algérienne continue d’utiliser des chars fabriqués à la fin des années 1940, notamment les modèles T-50 et T-72, exposés lors du défilé militaire de l’année dernière. Ces chars sont souvent rouillés et mal entretenus. Certains sont même stockés dans des « cimetières de chars » sans être utilisés. Il est également rapporté que des armes provenant de ces entrepôts sont fournies au Front Polisario et à des organisations terroristes au Mali et au Niger.
Les autorités algériennes sont accusées de gonfler les données liées à l’achat d’armes pour exagérer la puissance militaire du pays. Ces transactions suspectes sont souvent dissimulées par des pots-de-vin, et les autorités chargées de la classification des armées sont corrompues pour masquer la vérité. En conséquence, il n’existe pas de données précises sur l’arsenal réel de l’Algérie.
Il y a également des doutes concernant la possession par l’Algérie de missiles tels que les « S-300 » ou « S-400 » et les missiles Iskander, puisque la Russie n’a pas fourni de preuves de leur vente à l’Algérie, qui ne les a pas non plus exhibés lors de ses défilés militaires. De plus, l’Algérie éprouve des difficultés d’accès aux drones et dispose de très peu de drones chinois en raison du manque d’experts capables de les gérer.