C’est vraiment triste de voir dans un pays pétrolier comme l’Algérie, une mère qui mange de la décharge et de la poubelle avec ses enfants. C’est inacceptable dans un pays riche en Gaz naturel, on trouve toujours des taux élevés de chômage, de divorce et de suicide parmi les jeunes. Toutes ces sujets ne nous invitent-ils pas à rechercher à résoudre nos problèmes sociaux ? et à nous préoccuper de nos problèmes fatidiques, causés la baisse des prix du pétrole et du gaz, au lieu de nous préoccuper des problèmes du Maroc ou de la Tunisie, qui ne nous concernent pas.
En effet, tous les secteurs gouvernementaux ont cessé de travailler pour discuter de ce qui se passe entre les États-Unis et le Maroc, en oubliant les problèmes des citoyens algériens, qui à chaque retard dans la résolution de ces problèmes, on produira des générations d’Algériennes plus arriérées, criminelles et agressives …
Le penseur Noam Chomsky dit à propos de la stratégie de distraction que «C’est un élément essentiel du contrôle des peuples», et il semble que le système des généraux de notre pays ait réussi à l’utiliser au mieux, et que le peuple algérien n’a pas compris la leçon malgré le même refrain de la politique de distraction pendant cinquante ans et il n’a pas pu briser le cocon dans lequel il a été mis. C’est pourquoi les crises vont continuer et s’étireront jusqu’à ce que le train de l’Algérie heurte le mur de la vérité amère et que nous atteignions ce que le Venezuela a atteint.
En effet, le système des généraux fait noyer les citoyens dans les problèmes de la vie quotidienne outre l’Algérien passe la plus part de son temps à réfléchir à ces malaises immédiats. Alors, aujourd’hui, il gaspille des heures de sa vie pour faire la queue à la caisse, et demain une longue file d’attente pour obtenir du lait et les denrées nécessaires, Ainsi, il perd le temps qui n’a aucune valeur dans cette partie de la terre. Ses causes fondamentales telles que la lutte contre le chômage, la pauvreté et la corruption deviennent un luxe de la vie qui n’a pas de place, puisqu’il n’y a pas de temps de s’y plonger ou de lutter pour. Puisque tout le temps est pour assurer de quoi vivre et sécuriser les nécessités de la vie.