Les mouvements touareg ont annoncé dans un communiqué la fin du siège qu’ils avaient imposé fin décembre dernier sur les principales routes du nord du Mali après la prise de contrôle de plusieurs villes par l’armée, le Cadre stratégique permanent, alliance de groupes séparatistes armés, a annoncé avoir « complètement levé le blocus des routes allant de la frontière algérienne aux villes de Tombouctou et Gao », sans fournir plus de détails.
Le porte-parole du Cadre stratégique permanent, Alamou Ag Mohamed, a expliqué : « Le but du siège était d’étouffer l’administration de la junte militaire et de montrer que les forces armées maliennes ne contrôlent pas de nombreuses zones en dehors des grandes villes. La levée du siège vise également à alléger les souffrances ». des résidents et des commerçants qui ont été durement touchés par la décision, les groupes séparatistes, dont les membres sont majoritairement touaregs, ont perdu le contrôle de plusieurs régions du nord fin 2023 après une attaque lancée par l’armée malienne, qui a abouti au contrôle de la ville de Kidal, le 25 janvier, les autorités maliennes ont mis fin à l’accord d’Alger signé en 2015 entre le gouvernement malien, les groupes armés du nord et la communauté internationale pour mettre fin à une série de rébellions touarègues exacerbées par les attaques des groupes armés.
Début février, les membres du Comité de supervision du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation ont été installés dans leurs nouvelles fonctions à Bamako, lors d’une cérémonie présidée par le président par intérim, le colonel Assimi Goita. Ce comité composé de 140 membres et dirigé par l’ancien Premier ministre du Mali, Ousmane Isoufi Maiga, est chargé de préparer et d’organiser le dialogue entre les Maliens, qui vise à ramener la paix dans les cœurs et à restaurer la fraternité historique entre tout le peuple malien.
