Le Parlement sénégalais a considéré la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report des élections présidentielles prévues le 25 février comme « une indication d’un coup d’État légal », un communiqué du Parlement sénégalais s’interroge sur « les répercussions de cette décision sur la souveraineté du pouvoir parlementaire constituant », soulignant son attachement aux principes de la démocratie et « en particulier le principe de séparation des pouvoirs ».
Le Parlement sénégalais a expliqué avoir « pris note » de la décision d’annuler le report de l’élection présidentielle, annoncée jeudi dernier par le Conseil constitutionnel, soulignant que son objectif en approuvant une proposition présentée par une équipe parlementaire de l’opposition est de « donner Il est temps pour les autorités compétentes de corriger, par le dialogue, les nombreux déséquilibres observés au cours des élections. » Approbation des candidatures par le Conseil constitutionnel.
Le Parlement sénégalais a souligné l’importance du dialogue politique annoncé par le président Macky Sall « pour assurer la tenue d’élections apaisées, libres, globales, transparentes et démocratiques », soulignant que « le Sénégal est au-dessus de toutes considérations », avant cette prise de position parlementaire sur la décision du Conseil constitutionnel, le président Macky Sall s’est engagé à « mettre pleinement en œuvre » la décision du Conseil, ajoutant dans un communiqué publié par la présidence qu’il « mènerait sans tarder les consultations nécessaires pour organiser les élections présidentielles dans les meilleurs délais ». que possible ».
Le Conseil constitutionnel avait annulé la décision de report des élections du président Macky Sall, ainsi que la loi votée par l’Assemblée nationale le 5 février, reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, la jugeant « contraire aux exigences de l’article 31 du décret ». la constitution du pays, le Conseil constitutionnel a constaté « l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date prévue » le 25 février, en raison du retard pris dans le processus électoral, appelant « les autorités compétentes à les organiser dans les plus brefs délais ».
Pendant ce temps, les partisans de Basserou Diomaye Fay, le candidat de l’opposition emprisonné pour les élections présidentielles au Sénégal, ont exigé sa « libération sans délai », au lendemain de la participation de milliers de personnes à une manifestation pacifique à Dakar.