Quinze candidats à la présidentielle sénégalaise ont appelé à la tenue d’élections au plus tard le 2 avril et ont également souligné que « la liste définitive de 20 candidats publiée par le Conseil constitutionnel » en janvier dernier ne pouvait être compromise, un communiqué signé par ces candidats précise que « la nouvelle date du vote, ainsi que la date de passation des fonctions entre le président et son successeur, devront être fixées avant le 2 avril au plus tard ».
Le communiqué, qui n’a pas été signé par le candidat du bloc présidentiel, le Premier ministre Amadou Ba, ni par les anciens premiers ministres de l’opposition Idrissa Seck et Mohamed Ben Abdallah Dion, explique que les autorités « n’ont pris aucune mesure » pour mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel de annuler le report du vote de 10 mois, le Parlement sénégalais a considéré la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle du 25 février comme « une indication d’un coup d’État juridique en matière de contrôle de constitutionnalité d’une loi constitutionnelle », un communiqué publié dimanche par le Parlement sénégalais s’interroge sur « les répercussions de cette décision sur la souveraineté du pouvoir parlementaire constituant », soulignant son attachement aux principes de la démocratie et « en particulier le principe de séparation des pouvoirs », le Parlement sénégalais a souligné l’importance du dialogue politique annoncé par le président Macky Sall « pour assurer la tenue d’élections apaisées, libres, inclusives, transparentes et démocratiques », soulignant que « le Sénégal est au-dessus de toutes considérations ».
Avant cette prise de position parlementaire sur la décision du Conseil constitutionnel, le président Macky Sall s’est engagé à « mettre pleinement en œuvre » la décision du Conseil, ajoutant dans un communiqué publié par la présidence qu’il « mènerait sans tarder les consultations nécessaires pour organiser les élections présidentielles dans les meilleurs délais ». que possible », le Conseil constitutionnel avait annulé la décision de report des élections du président Macky Sall, ainsi que la loi votée par l’Assemblée nationale le 5 février, reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, la jugeant « contraire aux exigences de l’article 31 du décret ». la constitution du pays.