La police a déclaré qu’un groupe d’hommes armés avait attaqué un commissariat de police dans la ville de Zurmi, dans l’État de Zamfara, au nord-ouest du Nigeria, mais les policiers avaient réussi à les repousser et des victimes avaient été enregistrées des deux côtés, le porte-parole de la police de Zamfara, Yazid Abubakar, a déclaré que des bandits présumés utilisant des armes sophistiquées avaient attaqué l’équipe tardivement, tuant un officier supérieur et en blessant deux autres. Il a ajouté dans un communiqué : « Les policiers en service ont répondu et repoussé l’attaque après une sérieuse fusillade au cours de laquelle de nombreux bandits ont été tués et certains d’entre eux se sont échappés avec de possibles blessures par balle ». Abu Bakr a déclaré que la police avait lancé une enquête et déployé davantage d’hommes pour fortifier la ville et arrêter les auteurs des attentats en fuite.
Les habitants ont déclaré qu’au moins sept personnes avaient été tuées lors de l’échange de tirs, dont un agent de prévention du crime. Ibrahim Mohammed, un habitant de Zurmi qui a été témoin de l’attaque, a déclaré à Reuters qu’un nombre indéterminé de personnes avaient été kidnappées et que le commissariat de police avait été incendié, Muhammad a ajouté : « Ils ont fait une descente sur les lieux et ont incendié des magasins et des voitures à proximité du commissariat de police », un autre habitant, Othman Abubakar, a déclaré : « Pendant que je vous parle, ils ont également kidnappé des personnes dont le nombre ne peut être immédiatement déterminé », des bandes d’hommes lourdement armés, appelés bandits par la population locale, ont fait des ravages dans le nord-ouest du Nigeria au cours des trois dernières années, kidnappant des milliers de personnes, en tuant des centaines et rendant dangereux les déplacements routiers ou l’agriculture dans certaines régions.
Le Nigeria, la plus grande économie d’Afrique, est confronté à une crise sécuritaire à multiples facettes, notamment des enlèvements contre rançon, qui ont atteint des proportions alarmantes. L’insécurité généralisée exacerbe une crise du coût de la vie provoquée en partie par les réformes du président Bola Tinubu, qui n’a pas encore expliqué comment il envisage de remédier à la situation.
