Le chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine a appelé le Conseil de sécurité à soutenir une réponse urgente, ciblée et multidimensionnelle visant à faire face à la menace persistante que représentent les engins explosifs pour les civils et les soldats de la paix de l’ONU, elle a déclaré qu’il est très important de comprendre les sources et les origines de ces dispositifs, et de rechercher une coopération transfrontalière pour arrêter le flux d’armes entrant dans le pays.
Valentin Rugwabeza a fait un exposé au Conseil de sécurité au cours duquel elle a examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine, ainsi que la mise en œuvre du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Valentin Rugwabeza a déclaré que l’Afrique centrale est un pays enclavé sans voies de communication internes, ce qui pose un défi majeur à la circulation des forces de la mission onusienne et des forces de défense et de sécurité nationales, ce qui a des conséquences négatives sur la protection des civils et l’extension du territoire. de l’autorité de l’État, elle a souligné qu’elle compte sur les membres du Conseil et sur tous les États membres pour fournir à la mission les moyens de transport et de logistique nécessaires pour renforcer et élargir le soutien logistique que la mission fournit au gouvernement afin qu’il puisse s’acquitter de sa responsabilité fondamentale de protéger les civils et exercer sa souveraineté sur son territoire.
Rugwabiza a indiqué que la résolution 2907 (2023), par laquelle le Conseil a renouvelé le mandat de la MINUSCA, a souligné la nécessité d’accroître le soutien à la mission afin de restaurer et d’élargir l’autorité de l’État, soulignant que la mission continuera à renforcer sa coopération étroite et ses relations conjointes. patrouilles avec les Forces armées centrafricaines et les forces intérieures, notamment dans les zones frontalières et les hotspots, elle a également exhorté les États membres et les partenaires disposant d’une expérience et d’une capacité institutionnelle pertinentes à soutenir les Forces nationales de défense et de sécurité centrafricaines, ainsi qu’à soutenir les efforts et les progrès de l’Afrique centrale dans la construction d’une armée nationale professionnelle et de forces de sécurité intérieure.