Politique

Algérie : Un ministre emprisonné et biens confisqués après différend avec le fils du président

En Algérie, la récente affaire impliquant un ancien ministre et le fils du président Tebboune a jeté une lumière crue sur les rouages complexes du système judiciaire du pays. Dans un conflit foncier concernant la propriété d’une parcelle de terre surplombant la mer à Oran, Tahar Khaoua, ancien ministre des Relations avec le Parlement, s’est retrouvé en première ligne. La première chambre criminelle du Conseil judiciaire d’Algérie a tranché sévèrement en condamnant Khaoua à sept ans de prison ferme, accompagnés de la confiscation de tous ses biens, immeubles et avoirs bancaires.
Le verdict n’a pas épargné les proches de l’ancien ministre. Son fils Zakaria a été condamné à deux ans d’emprisonnement non effectif, tandis que l’ancien gouverneur de l’Etat de Batna, Mohammad Salmani a écopé d’un an d’emprisonnement non effectif également. Ces sentences ont été prononcées alors que d’autres accusés dans l’affaire ont reçu des peines allant de deux à trois ans de prison, voire ont été acquittés.
Pourtant, l’issue de ce procès a été marquée par des ajustements surprenants. Le président de la première chambre pénale du Conseil judiciaire algérien a réduit la peine de Tahar Khaoua de cinq ans, passant de douze à sept ans d’emprisonnement effectif. De même, la peine de Zakaria a été réduite de moitié, passant de quatre à deux ans d’emprisonnement non effectif, tout en maintenant la confiscation de ses biens immobiliers et avoirs bancaires.
Ces décisions judiciaires ont mis en lumière les zones d’ombre du système judiciaire algérien, alimentant les débats sur l’indépendance et l’équité de la justice dans le pays.

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