Le chef d’état-major général des forces armées du Burkina Faso a appelé les forces de défense et de sécurité à la vigilance face à la menace croissante d’attaques terroristes dans le pays, le colonel Célestin Sembori a recommandé que toutes les installations de sécurité soient en état d’alerte permanent, en prévision du risque accru d’attaques suicides, selon les médias locaux aujourd’hui. Le chef d’état-major général des forces armées a souligné que des craintes d’attaques dans les zones urbaines existent.
Afin de se préparer à toute attaque potentielle, il a préconisé une augmentation du niveau d’alerte, la mise en place de patrouilles dissuasives, des opérations de surveillance et d’inspection régulières des personnes et des véhicules, ainsi que le renforcement des dispositifs de contrôle routier. Le Burkina Faso a récemment été le théâtre d’une série d’attaques terroristes ayant visé une base militaire, une mosquée et une église, faisant des dizaines de morts. Près de 170 personnes ont été tuées lors d’attaques massives dans trois villages en une seule journée, dans le nord du Burkina Faso, dirigé par un conseil militaire, qui connaît une violence croissante. Le procureur général de Ouahigouya (nord) a déclaré dans un communiqué dimanche que des attaques massives avaient eu lieu dans les villages de Komsliga, Nodin et Soro, dans la province du Yatenga, au nord du pays, il a ajouté que les mêmes sources indiquent que le bilan provisoire est d’environ 170 personnes exécutées, ainsi que des blessés et des dégâts matériels, sans préciser l’identité des auteurs des attaques.
Il a poursuivi : « Compte tenu de la gravité et des circonstances de ces événements, mon bureau du procureur général a donné des instructions à la police judiciaire pour ouvrir une enquête afin de clarifier les faits », appelant toutes les personnes détenant des éléments ou des informations sur ces incidents à les signaler aux autorités compétentes. Le procureur général a déclaré qu’une équipe d’enquêteurs avait visité certains des villages touchés par les attaques le 29 février pour parvenir à toutes les conclusions et recueillir toutes les preuves.
