Politique

Désaccords publics entre représentants des pays du Sahel dans le cadre d’un colloque international sur les risques sécuritaires

« Une session de discussion politique intitulée « Le Sahel : des risques sécuritaires à la stabilité durable » a été organisée par le Forum diplomatique d’Antalya en Turquie, lors de sa troisième édition, du 1er au 3 mars dans le sud de la Turquie, avec la participation de 147 pays, la session a été animée par Laurie Anne Théroux-Bénoni, directrice régionale de l’Institut d’études de sécurité (ISS).

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, a exprimé les préoccupations de la région du Sahel, mettant en lumière l’insuffisance d’une solution unique pour chaque pays. Il a appelé à une réponse multilatérale pour relever les défis. Il a déclaré : « De nombreuses mesures ont été prises pour résoudre le problème du Sahel, mais nous ne pouvons pas trouver de solution à ces problèmes avec un seul pays. Nous avons besoin d’une réponse multipartite », Ismaïla Madior Fall a souligné l’importance de se concentrer sur la gouvernance, la sécurité et le développement pour aborder les questions de sécurité dans la région grâce à une coopération mondiale et locale. Il a ajouté que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue un rôle crucial à cet égard. En effet, l’appartenance des pays du Sahel à l’Union n’a pas été annulée, car la coopération est essentielle pour résoudre ces problèmes », de son côté, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, a souligné la nécessité d’évaluer soigneusement la question afin de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel. Il a déclaré : « Le terrorisme ne connaît pas de frontières et constitue une menace mondiale. C’est pourquoi nous devons travailler au niveau mondial pour le combattre. La menace au Sahel concerne les pays occidentaux, et leur coopération doit être claire ».

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Le chef de la diplomatie tchadienne a insisté sur le fait que les pays du Sahel ont amélioré la formation de leurs militaires, leurs équipements et leurs capacités de renseignement dans la lutte contre le terrorisme au cours de la dernière décennie, soulignant l’importance des drones dans les efforts de lutte contre le terrorisme.

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