L’Union européenne a averti qu’« il n’y a pas de solution militaire à la crise dans l’est du Congo démocratique », estimant que le renforcement militaire ainsi que l’utilisation de missiles sol-air et de drones avancés constitueraient une escalade inquiétante et exacerberaient une situation déjà dangereuse, une déclaration signée par le haut représentant européen pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, au nom de l’Union européenne, a déclaré que la crise actuelle exacerbe la situation humanitaire, notamment dans les villes de Saki et Goma, où des millions de personnes sont exposées. aux violations des droits humains, en particulier aux déplacements, aux privations et à la violence sexiste.
L’Union européenne a réitéré son ferme soutien aux processus de Luanda et de Nairobi, car il n’y a pas de solution militaire à cette crise, mais seulement une solution politique, cette solution devant être obtenue à travers un dialogue global entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour s’attaquer aux causes profondes du conflit, dans le but de mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre des initiatives de paix, de sécurité régionale et d’assurer la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de tous les pays de la région, le communiqué exprime également « la condamnation par l’Union européenne de la récente attaque lancée par le (Mouvement du 23 mars) et des actions menées par des groupes armés dans l’est du Congo démocratique », ajoutant que « toutes les hostilités doivent cesser et qu’ils doivent se retirer des zones ». ils occupent et désarment, conformément aux décisions prises dans le cadre des opérations de Luanda et Nairobi.
L’Union européenne a affirmé « l’engagement de tous les pays à cesser tout soutien à ces groupes armés, et condamne particulièrement le soutien du Rwanda au (Mouvement du 23 mars) et à la présence militaire sur le territoire congolais », et « exhorte fermement le Rwanda à retirer immédiatement tous ses personnel militaire »à partir de là.