Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi les forces de soutien rapide et les forces armées soudanaises à respecter les valeurs du mois sacré du Ramadan en s’engageant à une cessation des hostilités dans tout le pays, y compris l’instauration d’une paix durable au Soudan. Il a souligné qu’aucun effort ne devrait être épargné pour soutenir le peuple soudanais dans ses aspirations légitimes à un avenir pacifique et sûr. Saluer les efforts régionaux et internationaux pour résoudre le conflit, y compris les efforts de l’Autorité intergouvernementale pour le développement « IGAD ».
Dans le même contexte, le Secrétaire général a salué les efforts du président de la Commission de l’Union africaine, « Moussa Faki Mohamed », qui a nommé un comité de haut niveau pour diriger les efforts de l’Union pour soutenir la résolution du conflit au Soudan. Le travail doit se poursuivre dans le but d’autonomiser les civils, y compris les groupes de défense des droits des femmes, les jeunes et d’autres qui se mobilisent pour la paix, qui jouent tous un rôle crucial dans un processus politique inclusif qui permet la reprise de la transition démocratique dans le pays, a-t-il ajouté. Il a souligné que l’ONU était prête à intensifier son engagement avec ses partenaires en vue de prendre des mesures urgentes en vue d’une cessation permanente des hostilités et de parvenir à un accord global et intégré. Il a expliqué que son envoyé personnel « Ramtan Lamamra » avait rencontré les dirigeants des forces de soutien rapide et des forces armées soudanaises, et s’était rendu dans un certain nombre de capitales afin de discuter des voies à suivre. Il a souligné qu’il comptait sur lui pour continuer à diriger les efforts politiques déployés par l’organisation et renforcer la Coordination des initiatives de médiation internationale.
« Le peuple soudanais a subi de lourdes pertes et de l’amertume à cause de ces combats, qui achèveront leur première année le mois prochain », a déclaré M. Guterres, mettant en garde contre la possibilité que le conflit ne déclenche un état d’instabilité régionale aux dimensions dramatiques, du Sahel à la Corne de l’Afrique et la mer Rouge.
