Les dirigeants de l’Armée de l’air africaine se sont réunis lors de l’un des plus grands rassemblements où ils se rencontrent en Afrique, et ont discuté du rôle du renforcement des capacités de mobilité et de l’approfondissement des partenariats stratégiques dans la propagation de la paix dans certaines des régions les plus turbulentes du continent, cela s’est produit dans le cadre du “Séminaire des Commandants des Forces Aériennes africaines” de 2024 organisé par l’Union des Forces aériennes africaines à Tunis, auquel ont participé environ 270 personnes de 37 pays africains, dont 27 des 30 États membres de l’Union, et ont discuté des opportunités d’approfondir les partenariats et le maintien de la paix.
Parmi les principaux orateurs figuraient M. Emad Mamish, Ministre tunisien de la Défense, le Lieutenant-général Mohamed El hadjam, chef d’état-major de l’Armée de l’air tunisienne, le Lieutenant-Général James Hecker, commandant des Forces aériennes américaines en Europe et des forces aériennes en Afrique; le Lieutenant-général sénégalais Biram Diop, conseiller militaire au Département des opérations de paix de l’ONU, les orateurs lors de la cérémonie d’ouverture ont souligné la nécessité de la participation et de l’innovation, ont appelé à l’amélioration des relations au sein des forces aériennes du continent et entre elles, en respectant les divergences et les différences, dans son discours d’ouverture, M. Diop a insisté sur l’aspect de maintien de la paix des forces armées africaines, et a évoqué trois caractéristiques qui distinguent les missions de maintien de la paix africaines: la neutralité, le non recours à la force sauf pour se défendre, et s’abstenir de déployer des missions dans des endroits “auxquels nous ne sommes pas invités”.
Il a souligné que les récentes missions ont été en proie à des campagnes de désinformation, à de fréquents actes de violence, au gaspillage d’engins explosifs artisanaux et ”ciblant directement les forces militaires (de l’ONU)”, le séminaire comprenait également des discussions approfondies sur les moyens d’améliorer le niveau de formation du personnel enrôlé de l’Armée et de la Force aérienne et d’améliorer le niveau de coordination entre les sous-officiers et les commandants de la Force aérienne. Hecker a noté la nécessité d’avoir une » force puissante de recrues”.