En Algérie, tant que la corruption sévit dans le régime de la bande de généraux et de partis politiques qui reçoivent d’énormes fonds du trésor public et des biens du peuple trompé pour aller à la mauvaise destination et entrer dans les poches des chefs de ces partis et de ses membres corrompus en échange du silence sur les dossiers de corruption qui exposent les généraux et leurs partisans et de ne pas en discuter devant le Parlement populaire à un moment où le gang dissimule la propagation de la corruption et le pillage de l’argent public, alors qu’il est considéré comme un maillon clé de la chaîne de la corruption, car les partis politiques sont considérés comme faisant partie intégrante du problème de la corruption endémique, passant d’un moyen de représenter les revendications des citoyens misérables à un outil pour atteindre les objectifs du gang des généraux alors que le gouvernement continue son incapacité à trouver des solutions radicales aux crises multiformes dans lesquelles l’éphémère patauge.
Le président du Conseil comptable pour la protection de l’argent public a confirmé que le conseil avait déposé une plainte auprès du procureur à la lumière du récent rapport du Conseil des comptes, qui révélait de graves détournements de fonds et des déséquilibres majeurs dans la manière dont les partis politiques gèrent les aides publiques qui leur sont destinées, y compris des fonds pour des études, et le président du Conseil comptable a estimé que les justifications des partis politiques dans le gaspillage de l’argent public ne sont pas vrais parce que le Conseil comptable est invité à examiner tous les partis, institutions et secteurs publics sans aucune exception ni sélectivité et à les mettre sous la loupe sans aucune tutelle ni autorité, mais la question posée dans ce contexte est de savoir pourquoi les dirigeants des partis n’ont pas le courage de soumettre de nombreux dossiers de corruption à la justice et d’en discuter devant le Parlement, il a été enregistré que de nombreux partis politiques évitent de soulever les sujets de la corruption et de lier la responsabilité à la vérification dans la mesure où il y a silence et complicité avec la question du retrait des exigences de criminalisation de l’enrichissement illicite des familles des hauts responsables et de leur entourage du Code pénal, et nous avons remarqué, ajoute l’orateur, à quel point la plupart des partis politiques en Algérie sont restés silencieux et n’ont pas discuté de la question.