La Cour suprême du Sénégal a rejeté vendredi les demandes de suspension des décrets régissant les élections présidentielles prévues pour le 24 mars. Ces demandes ont été présentées par des personnes dont les candidatures ont été refusées, dont Karim Wade et des députés de leur camp. L’acceptation de ces demandes par la Cour suprême aurait remis en question le processus électoral, la Cour a déclaré lors de ses délibérations orales que ces décrets fixant la date des élections ne relèvent pas de sa compétence, ajoutant que le Conseil constitutionnel a « pleine compétence en matière électorale ».
Après des semaines de crise suite au report des élections présidentielles, l’intervention du Conseil constitutionnel a poussé le président Macky Sall à émettre des décrets fixant la date des élections au 24 mars, la Cour suprême a rejeté les demandes de suspension des décrets en attendant une décision sur leur conformité à la loi électorale.
Les élections ont été reportées en raison de la crise qui a précédé le scrutin. Après des semaines de tensions, le président Macky Sall a décidé de fixer une nouvelle date pour les élections présidentielles, soit le 24 mars. Le Conseil constitutionnel a également joué un rôle en intervenant dans ce processus. Cependant, la Cour suprême a rejeté les demandes de suspension des décrets régissant ces élections, ce qui a maintenu la date prévue, les électeurs sénégalais ont plusieurs préoccupations importantes lors de l’élection présidentielle :
– Inflation et coût de la vie : L’inflation persistante, en particulier dans le secteur alimentaire, a eu un impact significatif sur les ménages sénégalais, dont près du tiers vit dans la pauvreté.
– Migration : La question de la migration est également au cœur des préoccupations, avec un nombre croissant de Sénégalais risquant leur vie pour chercher de meilleures opportunités à l’étranger.
– Gouvernance et corruption : Une gouvernance transparente et la lutte contre la corruption sont des enjeux importants pour de nombreux électeurs sénégalais .
