Le chef d’état-major des Forces armées de la République démocratique du Congo, Christian chiwiwe songisha, a annoncé qu’un certain nombre d’officiers de l’Armée et de la police de la République démocratique du Congo avaient été arrêtés pour trahison, “Des officiers de l’armée et de la police ont été arrêtés à Lubumbashi, et ils sont ici à Kinshasa pour trahison », a déclaré le général songisha lors d’un défilé conjoint armée-police au camp de Kokolo à Kinshasa. (…). Personne n’a le droit de trahir sa patrie. Et quiconque fait cela le paiera d’une manière ou d’une autre. « Personne n’a intérêt à coopérer avec l’ennemi. « Notre devise est de ne jamais trahir la République démocratique du Congo. Notre père est le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Notre mère est la République démocratique du Congo”.
Le chef d’état-major de l’armée congolaise a mis en garde contre la trahison, soulignant par la même occasion la nécessité pour les forces de défense et de sécurité de maintenir leur posture de combat. Le commandant militaire congolais a souligné que “nous devons rester dans notre mission. Notre pays est en guerre, une guerre injuste nous est imposée. « Notre devoir est de combattre et de protéger les civils, pas de leur compliquer la vie », a-t-il déclaré, parlant de discipline, le général Qiwei a exhorté le personnel de l’armée et des forces de sécurité à agir de manière professionnelle: “vous devez agir de manière professionnelle. Ne vous impliquez pas dans des conflits fonciers, ne volez pas les biens d’autrui ou leurs maisons”, a-t-il déclaré, fin mars, des membres du Parti populaire pour la reconstruction et la démocratie de l’ancien Président Joseph Kabila, ainsi que l’Alliance du Fleuve Congo dirigée par Cornel Nanga, ancien chef de la Commission électorale Nationale Indépendante, qui ont rejoint les rebelles du mouvement du 23 mars soutenu par le Rwanda, sont apparus lors d’une réunion avec des chefs rebelles.
Dans un dossier connexe, le Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Volker Turk, est à Kinshasa depuis lundi, en provenance de Genève (Suisse), pour s’informer de la situation tragique des victimes congolaises de l’agression rwandaise dans l’est du Congo démocratique.